Sommaire
En France et partout dans le monde, le rythme auquel les tests PCR sont effectués pour détecter le coronavirus va croissant. La demande est si forte que les professionnels des laboratoires et du système hospitalier s’épuisent. Une start-up a donc programmé un bras robotique capable de réaliser les tests en totale autonomie. Il reste néanmoins à savoir si la population est prête à faire confiance à un robot pour ce genre d’opération.
Un robot rapide et précis
Le robot programmé par cette start-up est absolument parfait pour réaliser les tests PCR. Il est extrêmement précis et beaucoup plus rapide qu’un être humain. Il permet donc d’optimiser les tests et de les effectuer beaucoup plus rapidement. Face à la demande croissante, cela pourrait résoudre plusieurs problèmes.
Pour parvenir à un tel résultat, la start-up n’a eu qu’à programmer un bras robotique. Ce genre de robot collaboratif, aussi appelé cobot, est déjà très utilisé dans le milieu de l’industrie. Une fois le robot programmé, il faut s’assurer que sa position par rapport à la tête du patient est également très précise. Pour cela, un simple système permettant de bloquer la tête de la personne testée suffit.
L’éternelle question de la confiance
Comme souvent dans le monde de la robotique, la question de la relation avec l’être humain se pose d’une manière ou d’une autre. Ici, c’est la question de la confiance que nous sommes capables de faire à une telle machine. Ces inventeurs l’assurent, il n’y a aucun risque. Un bras automatisé de ce genre est extrêmement précis.
Cependant, les tests PCR impliquent de plonger un coton-tige très profondément dans la cloison nasale. Un moment désagréable, parfois douloureux, mais aussi très impressionnant, car invasif. Il n’est donc pas certains que les patients soient nombreux à accepter de se placer entre les mains d’un robot, aussi perfectionné soit-il.
La robotique médicale peut encore s’améliorer
Sur le papier, ce bras robotique est donc une solution parfaite. Il fait exactement ce dont le corps médical a besoin en ce moment en allégeant sa charge de travail. On regrette même que le robot ne puisse faire que le prélèvement.
Cependant, dans les faits, il y a probablement quelques améliorations à pratiquer. D’abord, la question d’un éventuel dysfonctionnement a de quoi inquiéter puisque le robot ne réagira pas à votre douleur. S’il y a un problème pendant le prélèvement, il est impossible de l’arrêter sans intervention humaine. Une belle avancée donc, mais qui nécessite encore quelques améliorations.