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Les troubles neurovégétatifs affectent considérablement la qualité de vie des personnes atteintes. Le dépistage est également compliqué, mais il est possible d’en venir à bout grâce à des méthodes scientifiques éprouvées.
Quels sont les différents troubles neurovégétatifs ?
Avant d’aborder les troubles qui le concernent, il convient d’expliquer ce qu’est le système neurovégétatif. Egalement appelé système nerveux autonome, ce système gère les principales fonctions automatiques de l’organisme : circulation sanguine, excrétion, digestion, respiration, régulation thermique, sécrétion d’enzymes… Comme leur nom l’indique, mis à part la respiration, ces systèmes ne peuvent pas être contrôlés par la volonté. Un trouble neurovégétatif est donc une affection qui perturbe un ou plusieurs fonctions automatiques, ce qui a de répercussions plus ou moins gênantes pour la personne qui en souffre.
Un trouble neurovégétatif peut revêtir plusieurs formes, notamment la dystonie neurovégétative qui est un trouble de la transmission des messages nerveux au niveau du nerf pneumogastrique. Cela se traduit par une fréquence cardiaque, une pression artérielle et une transpiration perturbées. Il y a également la sympathicotonie qui est un hyperfonctionnement du système sympathique entraînant une tonicité anormale au niveau des organes gérés par ce système, ainsi que la vagotonie qui correspond à un fonctionnement exacerbé du nerf vague.
Les troubles neurovégétatifs se reconnaissent à divers symptômes : allergies, dérèglement de la sécrétion hormonale, insomnie, migraines, diarrhées, constipations, colites, anxiété, phobies… Les fonctions de l’organisme sont ralenties ou au contraire accélérées, et la personne atteinte rencontre des difficultés plus ou moins importantes à effectuer certains actes de la vie quotidienne.
Comment traiter les troubles neurovégétatifs ?
Généralement, les troubles neurovégétatifs sont pris en charge selon les symptômes. Les praticiens prescrivent fréquemment des anxiolytiques. Les symptômes sont donc atténués, mais le traitement permet très rarement d’éliminer le problème à la racine. A cela s’ajoute la toxicité des molécules qui peuvent avoir des conséquences inattendues sur le long terme. Les techniques de relaxation et de méditation sont également efficaces, mais pas chez tout le monde, car il faut avoir les dispositions mentales nécessaires pour les pratiquer.
La méthode Quertant, qui a été mise au point par le chercheur qui lui a donné son nom, est une technique qui rencontre un fort taux de réussite chez les personnes traitées. Les résultats sont mesurables et durables, et la durée de mise en œuvre de la méthode est raisonnable. La méthode est basée sur des exercices visuels dont l’objet est de corriger les dysfonctionnements du système nerveux central.